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Une de mes œuvres majeure,  Monde [1], est composée de plusieurs modules en céramique… L’ensemble rappel un micro-environnement naturel, avec ses reliefs et ses textures, il nous plonge au milieu de la faune et de la flore aquatique. À la fois une vue microscopique et aérienne comme un archipel perdu. L’artiste Courtney Mattison [2] est une grande source d’inspiration autant au niveau plastique que conceptuel. Avec ses inspirations, sa recherche minutieuse d’effets de matière avec la céramique, et son emploi de couleurs vives, la disposition de ses différents modules... Notamment dans son installation Our Changing Seas III [3]. Aussi, de part ce titre, on remarque sa grande préoccupation vis-à-vis de l’environnement, et c’est aussi un sujet qui me préoccupe beaucoup. Il faut savoir que systématiquement dans mes œuvres il y a un lien avec la nature. De ce fait dans mon installation, Mise en ébullition [1.1], il y a des sculptures organiques, une plante, un tapis fleuri, et la principale couleur choisie est un orange chaud et un vert forêt.

De plus, je me suis retrouvée des  affinités avec l’un des travaux  de Mateo Lopez. Il s’agit de Deriva [4], une installation de dessins, et autres objets trouvés et en papier. Celui-ci cherche à montrer toute la recherche de son travail, ses étapes de fabrication, les procédés… Tout comme dans mon œuvre Mon Bestiaire [5], j’ai cherché à créer de nouvelles espèces d’animaux, en montrant dans chacun des tiroirs de mon petit meubles, chacune des étapes de créations.

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La légèreté d’esprit et l’extravagance de Salvador Dali m’a toujours impressionnée, il a dit: «L'amour, ça commence par la tête, et ça finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.». Je fais souvent des associations saugrenues avec les matériaux qui sont à ma disposition. J’utilise ce que je trouve, j’harmonise le désordre, c’est ce qui fait que mon travail est singulier. Notamment dans que Paysage Lunaire [6], je suis restée dans le thème de la création d’un environnement à part, mais cette fois-ci en osant utiliser du tissu. J’aime sa diversité de textures et de motifs, en restant simple à agencer avec d’autres matière, comme ici avec le bois, le plexiglas et la résine.

 

​Pour la suite de mes projets artistiques je compte rester dans l’idée de la réutilisation de mobilier, du travail de la matière et de l’espace, dans ma singularité… Mais je souhaite par-dessus tout être plus proche de la nature. Ainsi je souhaite créer mais en la respectant et en la mettant en valeur. Je me projette vers un travail toujours aussi vivant de par le travail sur la matière, les couleurs et l’espace, mais moins matériel, plus épuré. Le partage et l’idée d’évolution perpétuelle seraient aussi à intégrer.

 

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[1] FLORENCE BAYARD, Monde, 2016, céramique, aérographe et résine, 90x15x90 cm, dimensions d’installation variables.

[1.1] FLORENCE BAYARD, Mise en Ébullition, 2017, Céramique, Installation, Matériaux mixtes 300 x 200 cm, dimensions d’installation variables.  

[2] COURNTEY MATTISON, Our Changing Seas III, 2014, grès glacé et porcelaine, 120 x 168 x 22 po. Francis Young Tang Teaching Museum and Art Gallery.         >>COURTNEY MATTISON, http://courtneymattison.com/, consulté le 10 mai 2017.

[3] CFILEONLINE, https://cfileonline.org/exhibtion-courtney-mattison-changing-seas-iii/ , consulté le 15 mai 2017.

[4] MATEO LOPEZ, Deriva, 2009, Installation de dessins objets de papier et objets trouvés, dimensions variables. 

      + ARTMAP, https://artmap.com/musac/exhibition/mateo-lo-pez-2009, consulté le 11 mai 2017.

[5] FLORENCE BAYARD, Mon Bestiaire, 2017, dimension d’installation variables.

[6] FLORENCE BAYARD, Paysage Lunaire, 2017, Installation, bois, tissus, plexiglas, minerai de fer, résine, fils, mousse à fleur, 152   x 42 x 85 cm.

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© 2019 par Florence Bayard.

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